Boulanger--attributed--Alexander--1846

Boulanger--attributed--Alexander--1846

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Gustave Boulanger (attributed), Alexandre et son médecin Philippe, 1846, oil on canvas, 19 x 25 cm., private collection. A student work offered for sale as lot no. 35 in a catalogue of Galerie La Nouvelle Athènes, which offered this justification for the attribution:
De style néogrec, cette esquisse peinte répond à la consigne du sujet définitif du Prix de Rome de 1846, année où aucun des dix candidats finalistes ne reçut le premier prix. Les archives de l’École des Beaux-arts donnent une description assez détaillée des compositions des principaux concurrents. Plusieurs détails nous permettent de penser que cette peinture est celle de Gustave Boulanger.
« L’œuvre de M. Boulanger, assez bien conçue, est dessinée d’une manière satisfaisante, mais l’expression de la figure du médecin et de celle de l’esclave qui soulève Alexandre est commune. Le cou d’Alexandre est d’une longueur démesurée. La nuance jaunâtre des chairs ne donne aucune idée de la blancheur du héros macédonien.[…] L’esclave assis au pied du lit est un morceau remarquable qui compense très avantageusement les parties faibles. » Le Journal des artistes du 27 septembre 1846, pp.117-120.
On peut lire plus loin que seuls trois candidats dont Gustave Boulanger « ont indiqué le léger mouvement de cou vers l’épaule gauche » et que dans la totalité des œuvres décrites hormis celle de Boulanger, Alexandre a fini de boire et tend la coupe à un serviteur.
D’origine créole, Gustave Boulanger rentre en 1840 dans l’atelier de Paul Delaroche. Sous la direction du maître, il participe à l’éclosion d’un groupe de jeunes artistes dont Jean-Léon Gérôme qui fait figure de chef de file avec Picou, Hamon et Jalabert. De leur goût prononcé pour la reconstitution archéologique de l’antiquité, on leur a donné le nom de néogrecs. 1846 est l’année de sa première tentative pour le Prix de Rome qu’il obtiendra finalement en 1849 après un second prix ex aequo avec Bouguereau en 1848.

Le sujet de 1846, traité par Gustave Boulanger dans notre esquisse, s’inspire d’un épisode de la vie d’Alexandre. Alexandre est gravement malade. Un seul de ses médecins, Philippe, ne crut pas le mal inguérissable et affirma connaître une potion. Cependant, un messager apporta au roi une lettre l'avertissant que Philippe voulait l'empoisonner. Philippe entrant avec le remède, Alexandre lui tendit la lettre, saisit la coupe et avala d'un trait le breuvage. La confiance aveugle d’Alexandre en Philippe lui permit de guérir.

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Дата

1846
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