Il est assez de geais à deux pieds comme lui, qui se parent souvent des dépouilles d'autrui et que l'on nomme plagiaires

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Il est assez de geais à deux pieds comme lui, qui se parent souvent des dépouilles d'autrui et que l'on nomme plagiaires

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Summary

Les Métamorphoses du Jour (Serie's title)
Signature - J. Grandville inv.
Lettre - Les Métamorphoses du Jour n°33
Lettre - Il est assez de Geais à deux pieds comme lui, // Qui se parent souvent des dépouilles d'autrui // Et que l'on nomme plagiaires. (La Fontaine)
Inscription - Lith. de Langlumé
Inscription - chez Bulla, rue St Jacques n°38 et chez Martinet rue du Coq
Cette scène satirique comporte quatre protagonistes, tous sont affublés de tête d'animaux. Un artiste à tête de geais se tient assis au centre de l'image, il est en train de graver sur une planche de bois un dessin. Pour se faire, il s'inspire d'images accrochées à un petit mât face à lui et vers lesquelles il lève les yeux. A ses pieds, traînent une statuette de Mercure (dieu des voleurs), le moulage d'une main, des croquis, des albums d'images. Derrière lui, un autre geais est penché sur son travail, alors qu'un de ses confrères est assis lui-même à l'arrière, un carton à dessins dans les mains. Tout à gauche, un dernier geais se tient debout, une pochette sous le bras.Extrait des Métamorphoses du Jour (éditions Gustave Havard libraire, Paris, 1854) : " Grandville, c'est lui qui a été pillé ! [...] Voyez ce qu'il fait de ses voleurs ! les voilà malignement affublés de toutes les brillantes plumes qu'ils avaient dérobées au riche éventail de sa queue de paon ! Les voilà !...Chut ! chut ! ... Et lui donc, a qui a-t-il emprunté les geais qu'il nous représente travaillant à s'enrichir de ses dépouilles ?"

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Date

1828 - 1829
create

Source

Paris Museum
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